BASSAS DA INDIA : Cet atoll corallien, formant un cercle presque parfait, présente une superficie de récifs de 86km2 mais seulement 200 m2 de corail émergés à marée haute. L'isolement de ces îles explique leur biodiversité assez faible mais aussi le grand nombre d'animaux et de végétaux qu'on y trouve. Initiative française pour les récifs coraliens, DIREN (2003) Document de prise en considération pour le classement des Iles Eparses en Réserve Naturelle Nationale, 115 pp. L’autorité sur ces îles est alors confiée à un gendarme et celle sur l’île Tromelin au chef de mission de la station météorologique[2]. La Réunion est le point d'attache de 2 groupes de territoires : les "îles éparses"et les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF). Un préfet en assure la gestion. En matière postale, du personnel des stations météorologiques laissaient du courrier aux avions et navires assurant le ravitaillement de l’île. Entre-temps, Madagascar émet des protestations, le 21 mars 1978, lors de la création d'une ZEE en février et en fera de même avec l'instauration d'une ZEE de 200 milles en 1985. État des lieux et recommandations. ». Par conséquent, elles ne sont pas soumises au découpage communal — comme c’est le cas pour le reste de la France métropolitaine et d'outre-mer — et ne font pas partie de l’Union européenne[2]. - © ©AFP PHOTO / SOPHIE LAUTIER. JUAN DE NOVA : Petite île en forme d'enclume de 7km2, c'est l'île des Eparses la plus proche de Madagascar, à 150 km à peine. Orest Bedrij est un homme de science et homme d’affaires. L’avifaune est représentée par des colonies d’oiseaux de mer comme des frégates et des fous à l’île Europa[7], des sternes à l’île Europa et aux îles Glorieuses[7],[8] la plus grande colonie de sternes fuligineuses de l’océan Indien et une des plus importantes au monde à l’île Juan de Nova[10] mais aussi des flamants roses à l’île Europa[7]. Et donc techniquement après l’indépendance, le pays aurait dû retrouver l’intégralité de son territoire colonisé in… L’absence de relief limite toutefois les précipitations sur ces îles au regard d’une île montagneuse qui bloque les nuages. Les îles Éparses sont partiellement revendiquées par les Comores, Madagascar et Maurice. Le territoire des TAAF est associé à l'Union européenne comme Pays et territoires d'outre-mer (PTOM). Les îles Éparses de l'océan Indien formaient un territoire distinct avant leur intégration dans les TAAF en février 2007. La France réagit alors : « Les propos de l’île Maurice n’ont aucune valeur légale, car elle ignore le fait que Tromelin est un territoire français sur lequel la France a constamment exercé une totale souveraineté[22]. Les îles Eparses, cinq petites îles et atolls de l'océan Indien (Bassas da India, Europa, Glorieuses, Juan de Nova et Tromelin), constituent depuis la loi du 21 février 2007 le cinquième district des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Comité français de l’UICN, Riaux-Gobin, C., Witkowski, A., Saenz-Agudelo, P., Neveux, J., Oriol, L., & Vétion, G. (2011). Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Perillo T., 2008. L’année suivante, faute d’exécution de la résolution de 1979, la même assemblée demande au Gouvernement français d’entamer d’urgence avec le Gouvernement malgache des négociations en vue de trouver une solution conforme aux buts et principes de la Charte des Nations unies. Madagascar revendique 2 îles qui sont Juan de Nova et Europa. Une garnison de quinze militaires y stationne et est renouvelée tous les quarante-cinq jours sur les principales îles. Ces îles ont été rattachées administrativement à Madagascar lorsque la Grande île est devenue colonie française en 1896. L’exploitation de ses ressources halieutiques est soumise à la loi du 21 juillet 2007 s’appliquant aux Terres australes et antarctiques françaises, ce qui signifie que, dans les eaux territoriales et la zone économique exclusive, seuls les navires de pêche autorisés peuvent pratiquer leur activité[12]. Situées autour de Madagascar et de l’archipel des Comores et non loin de La Réunion ou encore de l’île Maurice qui deviendront des colonies françaises, les îles furent peu à peu intégrées à l’empire colonial français, notamment en 1930 avec les îles Glorieuses[8]. C’est le cas de l’île Europa dont l’existence était connue de la Compagnie des Indes et des Français installés à Madagascar et qui était alors utilisée comme refuge par des pirates fuyant la Marine royale française . L'île de Trom… Dans le cadre d'une mission de ravitaillement de l'archipel des îles Eparses de l'océan Indien, il part à la découverte de ces îles minuscules qui appartiennent aux Terres Australes et Antarctiques Françaises . Elles avaient auparavant le statut de « territoires résiduels de la République ». Il était alors chargé du développement et … Readmore Les îles Éparses ont été administrativement rattachées à Madagascar quand la Grande île est devenue colonie française en 1896. Point barre, zay, vita, inutile de gesticuler davantage. Les revendications malgaches et mauriciennes sont toutefois nettement postérieures à leur accès à l'indépendance. 3 Extrait du Journal de l’île de la Réuniondu 16 février 1976, in HOARAU Alain, Les îles Éparses : histoire et découverte , Saint-Denis de La Réunion, Azalées Editions, 1993 4 GAY Jean-Christophe, « Les îles Glorieuses », in Mappemonde 60 , avril 2004, p. 42 La dernière modification de cette page a été faite le 8 janvier 2021 à 14:28. En 1896, l'empire colonial français déclare que « Madagascar et les îles qui en dépendent » deviennent colonie française. de souveraineté et de cogestion des îles Éparses (possession française, cette appella-tion recouvre un ensemble d’îles dispersées dans l’océan Indien et constitué de : l’île Europa, Bassas da India, l’île de Juan de Nova, l’archipel des Glorieuses2, et, enfin, la seule terre … Puis, pendant un peu plus de dix ans, les îles cessent d'être activement revendiquées, jusqu'en 1999, où le sommet de la Commission de l'océan Indien propose une cogestion des îles de Tromelin et des îles Éparses de l'océan Indien par la France, Madagascar et l'île Maurice qui se conclura par la signature d'un accord entre l'île Maurice et la France en 2010[19]. Les îles Éparses de l'océan Indien[4] sont situées : Les îles Glorieuses sont entourées par le groupe d'Aldabra (Seychelles) au nord, ainsi que l’archipel des Comores à l’ouest. Après diverses occupations courtes, il fallut attendre 1949 et une station météo pour avoir une occupation permanente. La faune est en revanche très riche et diversifiée dans les îles Éparses[5],[7],[10],[8],[11]. L’île Tromelin est entourée au sud-sud-est par l’île de La Réunion et l’île Maurice, à l’est par l’archipel de Saint-Brandon et au nord-nord-est par l’archipel d’Agaléga. Cependant, en janvier 2020, la république de Maurice « rejette toute revendication de souveraineté de la France sur Tromelin ainsi que sur la zone économique exclusive de l’île » et « revendique sa totale souveraineté sur Tromelin et sa zone marine ». Le contentieux est exacerbé depuis le début du XXIe siècle par la présence supposée d'importants gisements de pétrole (estimés à plus de 10 années de consommation française) sur l'île Juan de Nova et les demandes d'extension des permis d'exploration par les sociétés Sapetro et Marex Petroleum étaient restées longtemps en attente de signature de la part du gouvernement français. Le coeur du problème est qu’à l’époque de la colonisation, la France a rattaché les îles Éparses à Madagascar. La végétation tropicale des îles Éparses de l'océan Indien est disparate d’une île à l’autre : totalement absente sur Bassas da India[5], elle est relativement luxuriante sur l’île Europa et sur les îles Glorieuses[8], avec une forêt d’euphorbes et une mangrove[7] ; composée uniquement de cocotiers et de filaos sur l’île Juan de Nova[10], elle se décline en herbacées et arbustes sur l’île Tromelin[11]. C’est le cas de l’île Europa dont l’existence était connue de la Compagnie des Indes et des Français installés à Madagascar et qui était alors utilisée comme refuge par des pirates fuyant la Marine royale française[7]. Des auteurs qui ont le droit d’embarquer aux côtés des équipages, pour partager des missions de la Marine nationale. La France refuse la restitution de l'île, considérant que cette scission s'est effectuée avec l'accord du gouvernement malgache et du président Philibert Tsiranana. Cela peut sembler gênant, mais les visiteurs racontent souvent que leur activit… Ensemble de petites îles du Sud-Ouest de l’océan Indien situées autour de Madagascar, les îles Éparses constituent un territoire d'outre-mer français qui ne compte aucune population permanente. Les îles et îlots peuvent revêtir pour nous une importance réelle, notamment en ce qui concerne nos expériences atomiques. Cela ne se justifie d’aucune manière et risque d’entraîner des inconvénients. Ces stations furent automatisées par la suite, à l’exception de celle de Tromelin[2]. L'autorisation dite « APP de Juan de Nova maritime » porte sur une superficie de « 62 000 kilomètres carrés environ », au large de l'île Juan de Nova[27]. Menacée par les Anglais, présents dans les îles voisines, la France en prend officiellement possession le 23 août 1892. Juan de Nova doit son nom au noble galicien qui aurait découvert l'île en 1501 pour le compte du roi Manuel Ier du Portugal. Depuis l'arrêté du 3 janvier 2005, les îles Éparses de l'océan Indien sont placées sous l’autorité de l’administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises, basé à Saint-Pierre de La Réunion[16]. La restitution par la France des îles Éparses à Madagascar, "un enjeu d'identité nationale" Publié le : 01/06/2019 - 17:17 Modifié le : 02/06/2019 - 15:22 Vidéo par : FRANCE 24 Suivre Je n’approuve donc pas qu’on introduise Madagascar en quoi que ce soit qui se passe dans ces îles, notamment en ce qui concerne la météo[17],[18]. Par conséquent, elles restent en dehors de l’Union européenne, ce qui signifie que le droit s’y appliquant n’est pas le droit communautaire mais celui des Terres australes et antarctiques françaises[2]. Ce statut évolue par la suite en deux étapes : le 3 janvier 2005, lorsque leur administration est transférée à l’administrateur supérieur des Terres australes et antarctiques françaises[16], et le 21 février 2007, lorsqu’elles deviennent le cinquième district de cette collectivité d’outre-mer de la France[2]. Oceanological and hydrobiological studies, 40(3), 84-90 (. Elles font partie des rares exemples dans le monde de sanctuaires presque inviolés par l'homme. 14 bulletins sont pour la restitution des îles Éparses à Madagascar[25]. Par ailleurs, depuis la loi 2007-224 du 21 février 2007, elles constituent le cinquième district des Terres australes et antarctiques françaises[2]. Le 21 mai 2020, une soixantaine de députés malgaches appelle à une médiation de l'Union africaine et de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) dans les négociations entre la France et Madagascar sur les îles Éparses[23]. Les îles Éparses, qualifiées par Emmanuel Macron de « territoire extrêmement stratégique dans la région », sont administrées par la France depuis 1960. Dans le contexte du dérèglement climatique, ces îles plates et basses sont vulnérables à la montée de la mer et à l'acidification des océans, et depuis 2003, d'ailleurs intégrées dans le « Réseau de surveillance des littoraux face au changement climatique en milieu insulaire tropical »[36]). Cet environnement marin est fragile[28],[29],[30],[31], notamment pour ce qui concerne les récifs coralliens[32]. Si les habitants dAvalon peuvent utiliser des voitures, fourgonnettes et camions de petite taille (voyez si vous apercevez le plus petit camion de livraison FedEx du monde), les visiteurs nont pas le droit de louer une voiture pour se déplacer. Iles Eparses : une mine d'histoires, d'épaves et un patrimoine fragile. Les îles Éparses font l'objet de plusieurs revendications[6] : Concernant les trois îles du canal du Mozambique (Europa, Bassas da India et Juan de Nova), la revendication de l’État malgache portée devant l'ONU en décembre 1979 a amené cette dernière à adopter la résolution 34/91, « invitant le Gouvernement français à entamer sans plus tarder des négociations avec le Gouvernement malgache en vue de la réintégration des îles précitées qui ont été séparées arbitrairement de Madagascar »[26]. Les îles Eparses. (2011). Tromelin, petite île corallienne plate d’un kilomètre carré, entourée de fonds de 4 000 mètres de profondeur, est la seule des îles Eparses à ne pas être localisée dans le canal du Mozambique. Avec une surface terrestre de 43,2 km2, Tromelin, Les Glorieuses, Juan de Nova, Bassas da India et Europa apportent à la France une zone économique exclusive (ZEE) de 640.100 km2 soit plus de 6% de la totalité des ZEE françaises. Pour les noms, dans l’histoire de Madagascar ce sont les portugais qui ont découvert Madagascar et non la France, les noms donnés aux îles éparses comme Juan de Nova et Bassas de India ne sonnent surtout pas français. Les Glorieuses sont un mini-archipel composé de 2 îles. De plus, des navires de la Marine nationale et des appareils de l’Armée de l’air assurent à la fois la surveillance de la ZEE et le ravitaillement de ces garnisons et stations[2]. En 1860, un couple de colons français venant de Tuléar (Madagascar) s'y installa avant d'en repartir. « Ce Grand Livre, lié au Jeu de Tarot Cabalistique, offre tous les renseignements voulus pour résoudre les problèmes et pour réussir en utilisant les énergies illimitées des Anges-Génies. (2008). Une concession est octroyée pour 20 ans au début du XXe siècle à un Français, puis une exploitation du guano par un franco-mauricien y amènera une présence ouvrière pendant 15 ans jusqu'en 1968. L'annexion n'est pas remise en cause par Madagascar avant 1973, lors de la négociation des nouveaux accords de coopération par le président malgache Didier Ratsiraka alors soutenu par l'URSS dans un contexte de Guerre froide ; il conteste la décision française de 1960 sous prétexte qu'elle violait l'intégrité territoriale d'un pays colonial promu à l'indépendance. Iles Eparses, Rev. Cette décision a reçu un avis favorable de 113 votants. Son nom voudrait dire "le ban de la juive", "juvia" ayant eu son orthographe modifiée durant les siècles. Les îles Éparses sont constituées de plusieurs îles réparties dans l’Océan Indien. La Réunion concentre ainsi près de la moitié des eaux territoriales françaises, dont des zones à forts enjeux économiques ou scientifiques. Certains enjeux économiques pourraient donc ici s'opposer aux enjeux environnementaux, par exemple parce que ces hydrocarbures, s'ils existent, ne pourront être accessibles qu'à des coûts élevés, et avec des risques de pollution liés au forage offshore, tout en contribuant à la poursuite des émissions de gaz à effet de serre ayant le carbone fossile comme principale origine[37],[38] et en détournant des budgets qui pourraient être affectés à des alternatives telles que les énergies solaire et l'éolien, ressources intermittentes, mais complémentaires et très largement disponibles et encore peu exploitées dans l'hémisphère sud. Ne cherc… La présence française dans ces îles se renforce en 1973 lorsque des détachements militaires des Forces armées de la zone sud de l'océan Indien s’installent sur l’île Europa, l’île Grande Glorieuse et l’île Juan de Nova[2]. De plus, l'île n'a jamais été habitée par des malgaches. Les îles Éparses de l’océan Indien constituent depuis 2007 l’un des cinq districts des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), un territoire d’outre-mer français qui ne compte aucune population permanente. De son côté Madagascar, continue de défendre l’inaliénabilité des îles Éparses de l'océan Indien à l'image des allocutions du président Marc Ravalomanana à la tribune des Nations unies en 2006, 2007 et 2008 participant à entretenir un statu quo sur le sort de ces îles. Les différentes îles Éparses de l'océan Indien ont vraisemblablement été toutes découvertes fortuitement par les Portugais lorsque les premiers navires marchands sur la route des Indes doublaient le cap de Bonne-Espérance. Une ville que lon ne peut visiter quà pied, en vélo ou en voiture de golf, voilà qui en dit long sur son rythme de vie. Les différentes îles Éparses de l'océan Indien ont vraisemblablement été toutes découvertes fortuitement par les Portugais lorsque les premiers navires marchands sur la route des Indes doublaient le cap de Bonne-Espérance. Mais, à la veille de l'indépendance de Madagascar (26 juin 1960), l'État français promulgue un décret détachant « nommément le récif de Tromelin, l'archipel des Glorieuses et les îlots Juan de Nova, Europa et Bassas da India du territoire de la République autonome de Madagascar » (qui fut créé le 14 octobre 1958) pour les placer sous l'autorité directe du ministre responsable de la France d'outre-mer. Au-delà des livrets de découverte et d’exercices, les classes inscrites au projet (plus de 110 classes) ont pu découvrir les îles en suivant le journal de bord de la rotation du Marion Dufresne dans les îles Eparses et poser leurs questions pour mieux comprendre ces territoires. Friedlingstein P, Houghton RA, Marland G, J. Hackler, Boden TA et al. Ces plis à en-tête de l’île d’origine étaient oblitérés à Madagascar. Les îles éparses de l'océan indien sont de petites îles françaises situées au large de Madagascar. Par conséquent, Madagascar est parfaitement légitime à exiger de pouvoir exercer sa pleine et entière souveraineté sur les îles Eparses. Cependant, elles ne font à l'époque partie d’aucune région, département ou collectivité territoriale[2]. Histoire France, Patrimoine. L’île Juan de Nova était également connue des premiers navigateurs européens . Depuis 2007, les îles Éparses de l'océan Indien constituent l’un des cinq districts des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) (avec les îles Saint-Paul et Nouvelle-Amsterdam, l'archipel Crozet, les îles Kerguelen, et la Terre Adélie) ; elles avaient auparavant le statut de « territoires résiduels de la République »[3]. La partie française quand à elle reste impassible : de Gaulle a dit que ces îles resteront françaises. Conservatoire botanique national de Mascarin, Domaine national français en Terre sainte, Dépendances et territoires à souveraineté spéciale, Territoires associés à l'Union européenne, Dépendances, territoires à souveraineté spéciale et territoires ultramarins, Géorgie du Sud-et-les îles Sandwich du Sud, Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha, Portail des Terres australes et antarctiques françaises, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Îles_Éparses_de_l%27océan_Indien&oldid=178564014, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Terres australes et antarctiques françaises/Articles liés, Portail:France d'outre-mer/Articles liés directement, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, dans l'océan Indien et à l’est de Madagascar pour l’, Possession sous l'autorité directe du gouvernement français. Le 26 juin 2020, les membres de la SDAC (l'Afrique du Sud, l'Angola, le Botswana, les Comores, le Lesotho, le Malawi, Maurice, le Mozambique, la Namibie, la République démocratique du Congo, les Seychelles, l'Estwatini, La Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe) signent un communiqué soutenant la demande d'annexion par Madagascar des îles Éparses, en faisant référence aux résolutions des ministres de l'Organisation de l'Unité africaine et de l'assemblée générale des Nations unies[24]. À l’exception de Bassas da India, toutes les îles sont habitées par au moins un gendarme (sauf l’île Tromelin), des météorologues et parfois des scientifiques[15]. Quasiment invisible à marée haute, Bassas da India a provoqué de nombreux naufrages. En mai 2019, le président de la République française, Emmanuel Macron, se montre disposé à « un dialogue pour aboutir à une solution commune » par la mise en place d'une commission mixte avec Madagascar, sans avoir recours à une juridiction internationale[20]. Si bien que d’incroyables histoires de douleur et de survie se sont écrites sur ces patries de crabes. Les îles Éparses de l' océan Indien (L’océan Indien s'étend sur une surface de 75 000 000 km². A 29 ans, il fut nommé directeur technique chez IBM à l’institut de technologie de la Californie, au laboratoire de propulsion par réaction. Les scientifiques restent, pour l'heure, les plus réguliers visiteurs des îles Éparses de l'océan Indien. Avec le rattachement de 2007 aux Terres australes et antarctiques françaises, les timbres de ce territoire sont utilisables dans les îles Éparses de l'océan Indien. On a également l’île Tromelindont l’appartenance est revendiquée par l’île Maurice. Bah comme d'habitude, ça gesticule et ça brasse beaucoup de vent chez la partie malgache. Si ces îles ne comptent aucune population civile permanente[3], des militaires français s'y relaient tous les quarante-cinq jours, sauf sur Tromelin, occupée par du personnel des TAAF. L'îlot porte le nom d'un Français, le chevalier de Tromelin, venu secourir des esclaves malgaches abandonnés là par des négriers de la Compagnie des Indes après un naufrage, à la fin du XVIIIe siècle. Ces îles sont : 1. JDOK. Elles ont fait l'objet en 2009 d'une exposition médiatique particulièrement importante. Ecol. 79 demandent la création d'une réserve. Les îles Éparses de l'océan Indien sont toutes d’origine corallienne, comme en témoigne leur morphologie, sous forme d’atoll pour Bassas da India, les îles Glorieuses, l’île Juan de Nova et l’île Europa, ou sous forme d'atoll surélevé pour l’île Tromelin[5],[7],[10],[8],[11]. Au moment de l’indépendance de Madagascar en 1960, l’intérêt géopolitique des îles Éparses de l'océan Indien est central, ces îles étant situées sur une importante route maritime permettant de relier l’Asie et le Moyen-Orient à l’Europe et l’Amérique, comportant une importante zone économique exclusive (ZEE) et pouvant servir de site d’essai nucléaire. Et à la veille de l'indépendance (le 26 juin 1960), elles ont été rattachées par décret au ministère des Dom-Tom à Paris, au grand dam des Malgaches. Puis un arrêté du 19 septembre 1960 en a confié la gestion au préfet du département de la Réunion. Les Nosy Malagasy (îles éparses) font l’objet d’une vaste convoitise par les puissances étrangères. Quatorze militaires de 2e RPIMA (régiment de parachutistes d'infanterie de marine, basé à La Réunion) et un gendarme sont relevés depuis la Réunion tous les 45 jours environ. Formant une réserve naturelle à accès restreint soumis à autorisation de l’administrateur supérieur, les îles Éparses de l'océan Indien ne peuvent être visitées par des personnes étrangères aux équipes militaires, scientifiques ou météorologiques[2]. Les Éparses regroupent sous cette appellation cinq îles de l'océan Indien éparpillées autour de Madagascar, à environ 8.000 km de la Belgique. Le premier documenté eut lieu en 1585. Quatorze militaires de détachement de la Légion étrangère de Mayotte (DLEM) et un gendarme y sont relevés tous les 45 jours. Anthropogenic CO2 emissions. Cumulant 44 km2 de superficie, le point culminant ne dépasse pas quelques mètres d’altitude[5],[7],[10],[8],[11]. Île Bassas da India(<1 km²) 3. Nutrient status in coral reefs of the Îles Eparses (Scattered Islands): comparison to nearby reefs subject to higher anthropogenic influences (Mozambique Channel and Mascarenes, Indian Ocean). L’appartenance des îles Éparses est une question d’identité nationale. Toutes les autres îles se trouvent dans le canal du Mozambique. Les îles Éparses de l'océan Indien, couramment appelées les îles Éparses, sont de petites îles françaises de l'ouest de l’océan Indien, situées autour de Madagascar. En 1960, le cadre juridique et territorial des îles Éparses de l'océan Indien se précise lorsqu’elles sont placées sous l’autorité du ministère des Outre-mer et sous l'administration du préfet de la Réunion. Elle se situe à environ 600 km au nord-est de Tamatave (Madagascar) et 560 km au nord de La Réunion. À la demande de l’Organisation météorologique mondiale, la France décida en 1950 d’implanter des stations météorologiques sur ces îles placées stratégiquement sur la trajectoire des cyclones tropicaux du sud-ouest de l’océan Indien et qui pouvaient toucher La Réunion, l’île Maurice, les Seychelles, Mayotte, les Comores, Madagascar et le Mozambique[2]. Les sénateurs estiment que la protection de ce patrimoine est un enjeu qui dépasse les deux pays. Avec sa mangrove, l'île Europa — la plus préservée des îles Éparses —, constitue un écosystème unique. La plus grande des îles est Europa avec 30 km2[7] tandis que la plus petite est Bassas da India qui se retrouve quasiment totalement submergée à marée haute[5]. C’est dans ce contexte que le général de Gaulle réaffirme l’importance de l’absence de prétentions de souveraineté de Madagascar sur ces îles : « Je mets en garde le Quai d'Orsay pour n’importe quelle emprise de Madagascar sur les îles et îlots français avoisinants. LES GLORIEUSES : L'île du lys, l'île aux crabes et Grande Glorieuse forment ce mini-archipel de 7 km2, à environ 220 km à l'ouest de Madagascar et à peu près autant à l'est de Mayotte. Île Europa(30 km²) 2. Sur injonction du tribunal administratif de Saint-Denis de La Réunion, saisie par les deux sociétés, l’État français a été condamné à signer ces extensions en octobre 2015. Jeanson, M., Dolique, F., & Anthony, E. J. Grâce à des années d’investigations occultes, l’Auteur peut nous communiquer des … Readmore Un ensemble microscopique, certes, mais à la biodiversité exceptionnelle. Ce territoire est revendiqué depuis 1976 par Maurice et un accord de cogestion économique (thon et espèces protégées) a été signé en 2010. Le 23 octobre 2019, en visite à Grande Glorieuse, le président de la République, Emmanuel Macron, annonce le classement en réserve naturelle de l'île et, à terme, l'extension de ce statut à tout le territoire des îles Éparses[41]. La même résolution de l’assemblée générale de l’ONU reconnaît que cette séparation est constitutive d'une violation du principe de respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l’État malgache. ». Si nombre de navigateurs se rendant aux Indes durant le XVIe siècle n’ignoraient pas l’existence de cet ensemble, il faudra attendre qu’Hippolyte Caltaux y accoste en 1879 pour leur donner une histoire. Les premières traces de citation des Canaries sont à rechercher du côté de l’antiquité avec quelques brèves allusions de grecs ou de romains qui pourraient correspondre avec les Canaries (mais aussi d’autres îles telles que Madère par exemple). Un chapelet d'île française entouré de mystères les îles éparses leur accès est interdit et leur histoire a été marquée par les naufrages seuls quelques militaires et une poignée de scientifiques ont la chance de pouvoir observer leurs rivage. A ce titre, c'est une "île" qui permet d'avoir une ZEE mais aucune présence humaine n'y est possible. Le processus est censé aboutir a un accord pour juin 2020, date du 60e anniversaire de l'indépendance de Madagascar[21]. En outre, la prospection sismique pose des problèmes d'acoustique environnementale (le bruit sous-marin généré par certains travaux offshore est dangereux pour certains cétacés[39], baleines notamment[40]).