j’y consens de tout mon cœur. C’est donc le médecin des perroquets ? ... Il se doute cependant que le fait que Sganarelle ait approché la médecine n’est pas fortuit, vu le titre de la pièce. SGANARELLE.-Non je te dis que je n’en veux rien faire ; et que c’est à moi de parler et d’être le maître. LUCAS.- Le velà tout craché, comme on nous l’a défiguré. VAR. I. Les personnages Sganarelle Sganarelle est un fagotier qui boit et bat sa femme, Martine. [33] VAR. VALÈRE.- Nous vous remercions du plaisir que vous nous faites. après m’avoir ainsi battue ! [i] Fraimes : déguisements, feintes (Fraime est une forme paysanne pour frime, comme médeçaine pour médecine, vaigne pour vigne, etc.). VALÈRE.- Monsieur, n’est-ce pas vous qui vous appelez Sganarelle ? Il sait également se montrer acte 2 scène 1 le médecin malgré lui. M. ROBERT. VALÈRE [26] VAR. SGANARELLE entre sur le théâtre en chantant, et tenant une bouteille.- La, la, la. Valère et Lucas cherchent un médecin pour guérir Lucinde, la fille de Géronte, qui est devenue muette. Acte II, scène 4 du Médecin malgré lui de Molière (1666). SGANARELLE.- Voilà le vrai moyen de vous apaiser. SGANARELLE.- Je vous promets, que je ne saurais les donner à moins. Comment Sganarelle réussit-il à faire croire qu'il est médecin ? MARTINE.- Comment ? de notaire qui me fit signer ma ruine. [27] Le texte de 1667 porte : c’est assez travaillé pour un coup. Je vous parle sincèrement, et ne suis pas homme à surfaire. SGANARELLE.- Mais, aussi, je les vends cent dix sols, le cent. LUCAS.- Un médecin, qui a gari [38] VAR. MARTINE. MARTINE.- Qui me demandent à toute heure, du pain. Horace qui est libéral, a bonne part aux prétentions qu’on peut avoir sur sa personne : et quoiqu’elle ait fait voir de l’amitié pour un certain Léandre, tu sais bien que son père n’a jamais voulu consentir à le recevoir pour son gendre. , laissons là ce chapitre, il suffit que nous savons ce que nous savons : et que tu fus bien heureuse de me trouver. qu’un homme si savant, un fameux médecin, comme vous êtes, veuille se déguiser aux yeux du monde, et tenir enterrés les beaux talents qu’il a ? Dossier : Le médecin malgré lui Molière 1 Dossier : Le médecin malgré lui I L'auteur; aidez-vous de la feuille « Molière en images » pour compléter ce tableau.Cherchez en plus (dans le livre distribué, par exemple) qui est le roi à l'époque de Molière, deux auteurs LUCAS.- Je pense que vous dites vrai : et que j’avons bouté le nez dessus. VALÈRE.- Il fallait que ce fût quelque goutte d’or potable [22] Or potable : solution alcoolique qui contenait du chlorure d’or et qui passait pour une potion miracle. . SGANARELLE.- Mais, Messieurs, dites-moi, ne vous trompez-vous point vous-mêmes ? SGANARELLE: Est-ce là la malade ? . VALÈRE.- Il aime à rire. aX�C:���ho�r&��&�I��V���ݧw�?�����u�8��{�a�>�܆�J����K�[��@Jq��?�$���Kү�~��J
^%:
y���=n����8�+~�v�L6Uل�(Ae��ɖ[!��z�)R�_Z�D�-���H�&MwwW���ʪkH����l�4z�\�� Edition du texte cité en titre. On n’y eut pas plus tôt, amené notre homme, qu’il le frotta par tout le corps, d’un certain onguent qu’il sait faire ; et l’enfant aussitôt se leva sur ses pieds, et courut jouer à la fossette [23] Fossette : jeu qui consiste à lancer des billes dans un petit trou, ou fossette. ah ! le mot de Gargantua : "De ma, les apercevant, les regarde en se tournant vers l’un, et puis vers l’autre, et, abaissant sa voix, dit.-, Mon petit bouchon : expression tendre que Sganarelle adresse à Isabelle dans, à part. ... MARTINE, les mains sur les côtés, lui parle en le faisant reculer, et à la fin, lui donne un soufflet.— Et je veux qu'il me batte, moi. Qu’ils sont doux Monsieur, laissons là ce discours. H��W[s�6}�L����W�N3���t�ɶ��i�BI�͌D��h���= i�bv�ɃI [3] C’est vivre de ménage : mauvais jeu de mots, traditionnel à l’époque, reposant sur les deux sens possibles de l’expression : vivre avec économie et vivre en vendant son mobilier. SGANARELLE.- Ah ! Lecture Analytique : Le Médecin Malgré lui, Molière. (1682). [29] Pour une construction analogue, voyez le vers 945 du Dépit amoureux et le vers 68 de Sganarelle ou le cocu imaginaire. MARTINE.- Qu’avez-vous à voir là-dessus ? (1682). Elle nous présente les personnages (Sganarelle et Martine), leurs relations (mari et femme, ils se disputent), leur métier (Sganarelle fait des fagots), leur caractère (Sganarelle boit trop, et est un mauvais mari ; … , j’en sis fâché, franchement. [i] Baste : suffit ! .- Parguenne [i] Parguenne : Lucas parle le patois paysan des environs de Paris qu’on a déjà entendu au IIe acte de Dom Juan. VALÈRE.- Enfin, Monsieur, vous aurez contentement avec nous : et vous gagnerez ce que vous voudrez, en vous laissant conduire où nous prétendons vous mener. VALÈRE.- Comment ? (1734). s’abaisse à parler de la sorte ? acte 1, scène 1 : Scène d’exposition La scène d’exposition est le début d’une pièce de théâtre. LUCAS.- Tout ce tripotage [i] Tripoter, c’est "mêler plusieurs choses ensemble" (Furetière) ; un tripotage est donc le fait de tout mélanger, de tout confondre. A quelle catégorie sociale appartiennent-ils ? SGANARELLE.- C’est pour ne me point ennuyer. Si... Que diable, à qui en veulent ces gens-là ? Ah, ah. LE MÉDECIN MALGRÉ LUI Comédie ACTEURS SGANARELLE, mari de Martine. . MOLIÈRE, Médecin malgré lui, 1666, acte II, scène 4. MARTINE.- Serait-ce quelque chose, où je vous puisse aider ? en scène et du choix des acteurs notamment. Il lui mit, l’ayant vue, une petite goutte de je ne sais quoi dans la bouche : et dans le même instant, elle se leva de son lit, et se mit, aussitôt, à se promener dans sa chambre, comme si de rien n’eût été. Monsieur, ne veuillez point nier les choses davantage : et n’en venons point, s’il vous plaît, à de fâcheuses extrémités. Cf. . (1734). VALÈRE.- Monsieur, ce n’est pas cela, dont il est question. Scène 1: 1. VALÈRE.- Monsieur, nous sommes ravis de vous voir. Hé bien, Messieurs, oui, puisque vous le voulez, je suis médecin, je suis médecin, apothicaire encore, si vous le trouvez bon. Si vous étiez toujours remplie. , je ne sais combien de maladies. SGANARELLE.- Je gagnerai ce que je voudrai ? (1682). MARTINE.- Est-ce à vous, d’y mettre le nez ? Elle dit le reste bas.- Je te pardonne, mais tu le payeras. Il chante. .- Ah, ah, ah, ah. SGANARELLE, MARTINE, en se querellant. 1694). MARTINE.- Et je te dis moi, que je veux que tu vives à ma fantaisie : et que je ne me suis point mariée avec toi, pour souffrir tes fredaines. MARTINE, rêvant à part elle.- Ne puis-je point trouver quelque invention pour me venger ? ah ! [22] Or potable : solution alcoolique qui contenait du chlorure d’or et qui passait pour une potion miracle. (Haut.) SGANARELLE.- Il est vrai que tu me fis trop d’honneur : et que j’eus lieu de me louer la première nuit de nos noces. On nous a adressés à vous, pour ce que nous cherchons ; et nous venons implorer votre aide, dont nous avons besoin. MARTINE.- Voyez un peu cet impertinent, qui veut empêcher les maris de battre leurs femmes. LUCAS.- Par ma figué [37] Par ma figué : par ma foi. Je veux une vengeance qui se fasse un peu mieux sentir : et ce n’est pas contentement, pour l’injure que j’ai reçue. Bouteille ma mie, M. ROBERT.- Holà, holà, holà, fi, qu’est-ce ci ? L'occasion lui en est donnée par l'arrivée de Valère et de Lucas, les valets de Géron… par cœur. SGANARELLE.- Doux objet de mes vœux, je vous frotterai les oreilles. entre sur le théâtre en chantant, et tenant une bouteille.-, Salé : qui porte à boire. Acte / Scène : Le médecin malgré lui, I, 5, le 6 août 1666. MARTINE.- Et que veux-tu pendant ce temps, que je fasse avec ma famille ? VALÈRE.- Pourquoi, Monsieur, nous obligez-vous à cette violence ? C’est ainsi que nous en usons, quand nous avons besoin de lui. Je vois bien qu’il se faut servir du remède. VALÈRE.- Monsieur, nous savons les choses. Molière, Le Médecin malgré lui : résumé Acte I Scène 1 Sganarelle et son épouse Martine entrent, se disputant. [23] Fossette : jeu qui consiste à lancer des billes dans un petit trou, ou fossette. [i] Salé : qui porte à boire. MARTINE.- Et tu prétends ivrogne, que les choses aillent toujours de même ? MARTINE [4] VAR. Je vois bien qu’il se faut servir du remède. Elle a été montée pour la première fois le 6 août 1666. Faut-il préciser qu’Aristote n’a jamais rien dit de pareil ? SGANARELLE.- Ma femme, vous savez que je n’ai pas l’âme endurante : et que j’ai le bras assez bon. Scène 2: 1. VALÈRE, à Lucas. Touche là [9] Touche la : au XVIIe siècle, donner la main à quelqu’un est signe d’accord, d’alliance ou, comme ici, de réconciliation. SGANARELLE.- Non, en conscience, vous en payerez cela. LUCAS.- Et testigué, ne lantiponez [34] Lantiponer : traîner les choses en longueur, lanterner. (1734). LE MÉDECIN MALGRÉ LUI COMÉDIE MOLIÈRE 1668 Publié par Gwénola, Ernest et Paul Fièvre, Septembre 2015 - 1 - - 2 - LE MÉDECIN MALGRÉ LUI COMÉDIE par J.B.P. [5] Qu’est-ce ci : qu’est-ce ici ? Dramaturge, metteur en scène et comédien italien, Dario Fo est Vous êtes le plus habile médecin du monde. SGANARELLE.- Je la veux battre, si je le veux : et ne la veux pas battre, si je ne le veux pas. SGANARELLE, à part.- Ouais, serait-ce bien moi qui me tromperais, et serais-je devenu médecin, sans m’en être aperçu ? (Rabelais, Gargantua, XXII). [1] Faut-il préciser qu’Aristote n’a jamais rien dit de pareil ? MARTINE.-Et je te dis moi, que je veux que tu vives à ma fantaisie : et que je ne me suis point mariée avec toi, pour souffrir tes fredaines. LUCAS.- Je vous demandons excuse, de la libarté que j’avons prise. SGANARELLE.- Il est vrai, Messieurs, que je suis le premier homme du monde, pour faire des fagots. [30] Boutez dessus : mettez dessus, couvrez-vous. SGANARELLE.- Fi, c’est une bagatelle, allons, allons. C’est un homme qui a une large barbe noire, et qui porte une fraise, avec un habit jaune et vert. Il est question d’aller voir une fille, qui a perdu la parole. [36] VAR. 134 Le Médecin malgré lui de Molière 6 Lecture d’images et histoire des Arts 1 Le Médecin malgré lui, Acte I, scène 1, mise en scène de Dario Fo (1990) Document 1 Catherine Hiegel joue le rôle de Martine et Richard Fontana celui de Sganarelle. VALÈRE.- Mais est-il bien vrai, qu’il soit si habile, que vous le dites ? de commission : et je ne sais pas moi, ce que je pensons attraper. VALÈRE à Lucas, sans voir Martine. Il passe ensuite vers le mari, qui, pareillement, lui parle toujours, en le faisant reculer, le frappe avec le même bâton, et le met en fuite, il dit à la fin.- Compère, je vous demande pardon de tout mon cœur, faites, rossez, battez, comme il faut, votre femme, je vous aiderai si vous le voulez. LUCAS à Valère, sans voir Martine. [38] VAR. (Là ils recommencent de le battre.) (1734). (C’est le sens de l’italien, les mains sur les côtés, lui parle en le faisant reculer, et à la fin, lui donne un soufflet.-, Il passe ensuite vers le mari, qui, pareillement, lui parle toujours, en le faisant reculer, le frappe avec le même bâton, et le met en fuite, il dit à la fin.-, Parguenne : Lucas parle le patois paysan des environs de Paris qu’on a déjà entendu au IIe acte de, Cf. SGANARELLE.- Non je te dis que je n’en veux rien faire ; et que c’est à moi de parler et d’être le maître. , et que vous ne prendriez jamais, pour ce qu’il est. SGANARELLE.- Vous en pourrez trouver autre part, à moins : il y a fagots, et fagots. Comédie-Française, 1990. LUCAS.- Testigué, velà justement, l’homme qu’il nous faut : allons vite le charcher. Pour se venger d’un Sganarelle buveur, roublard et fainéant, son épouse, Martine, le fait passer pour un grand médecin, mais si fantasque qu’il faut le bastonner pour qu’il accepte d’exercer son art. [21] VAR. VALÈRE.- Une femme était tenue pour morte, il y avait six heures ; elle était prête à ensevelir, lorsqu’avec une goutte de quelque chose, vous la fîtes revenir, et marcher d’abord, par la chambre. Il n’y a pas trois semaines, encore, qu’un jeune enfant de douze ans, tomba du haut du clocher, en bas, et se brisa, sur le pavé, la tête, les bras et les jambes. [i] Tripoter, c’est "mêler plusieurs choses ensemble" (Furetière) ; un tripotage est donc le fait de tout mélanger, de tout confondre. Nous corrigeons d’après l’édition de 1682. : prenons un peu d’haleine. [i] Bec cornu (ou beque cornu), transcription de l’italien becco cornuto (bouc, cornard). SGANARELLE, à part. Que voulez-vous dire ? Elle lui donne un soufflet. MARTINE.- Enfin qui ne laisse aucun meuble dans toute la maison. SGANARELLE.- La, la, la... Ma foi, c’est assez travaillé pour boire un coup [27] Le texte de 1667 porte : c’est assez travaillé pour un coup. Scène 4: 1. . Je vois bien qu’il se faut servir du remède. [14] VAR. SGANARELLE.- Messieurs, en un mot, autant qu’en deux mille, je vous dis, que je ne suis point médecin. MARTINE.- Que j’endure éternellement, tes insolences, et tes débauches ? Ce sont petites choses qui sont, de temps en temps, nécessaires dans l’amitié : et cinq ou six coups de bâton, entre gens qui s’aiment, ne font que ragaillardir l’affection. (Puis se tournant vers Lucas en crachant.) SGANARELLE.- Et vous êtes un impertinent, de vous ingérer des affaires d’autrui : apprenez que Cicéron dit [7] Nouvelle invention fantaisiste. voilà qui va bien, Monsieur, je suis ravi de vous voir raisonnable. SGANARELLE.- Tu es une folle, de prendre garde à cela. SGANARELLE, les apercevant, les regarde en se tournant vers l’un, et puis vers l’autre, et, abaissant sa voix, dit.- Ah ! [i] Fraimes : déguisements, feintes (Fraime est une forme paysanne pour frime, comme médeçaine pour médecine, vaigne pour vigne, etc.). Pour qui me prenez-vous ? SGANARELLE.- Quoi donc ? MARTINE. par | Jan 25, 2021 | Non classifié(e) | Jan 25, 2021 | Non classifié(e) Acte I : Une dispute éclate entre Sganarelle et Martine, querelle qui se termine par une bastonnade appliquée par le mari à la femme. Il faut donc s’y résoudre. [34] Lantiponer : traîner les choses en longueur, lanterner. C’est donc, le médecin des paroquets [21] VAR. MARTINE.- Que maudit soit l’heure et le jour, où je m’avisai d’aller dire oui. VALÈRE.- Monsieur, il ne faut pas trouver étrange que nous venions à vous : les habiles gens sont toujours recherchés, et nous sommes instruits de votre capacité. VALÈRE.- Je vous demande, si ce n’est pas vous, qui se nomme Sganarelle [29] Pour une construction analogue, voyez le vers 945 du Dépit amoureux et le vers 68 de Sganarelle ou le cocu imaginaire. VALÈRE.- Nous ne voulons que lui faire toutes les civilités que nous pourrons. LUCAS.- Palsanguenne, velà un médecin qui me plaît ; je pense qu’il réussira ; car il est bouffon. (1734). Sénèque, à la suite d’Aristote : "Il n’y a jamais eu de grand génie sans mélange de folie" (De Tranquillitate animi). VALÈRE [14] VAR. . On la tenait morte, il y avait déjà six heures : et l’on se disposait à l’ensevelir, lorsqu’on y fit venir de force, l’homme dont nous parlons. Vous pouvez acheter le livre en ligne et le récupérer dans la librairie la plus proche via ce lien Place des Libraires : Le Médecin malgré lui − Molière Vous, marchez là-dessus, par ordonnance du médecin. (1682). VALÈRE.- Chacun a ses soins [17] Ses soins : ses soucis. MOLIÈRE À PARIS, chez JEAN RIBOU, au Palais, sur le Grand Perron, ... ACTE I SCÈNE I. Sganarelle, Martine, paraissant sur le théâtre VALÈRE à Lucas, sans voir Martine. point davantage, et confessez à la franquette, que v’êtes [35] VAR. SGANARELLE.- Si c’est quelque chose, Messieurs, qui dépende de mon petit négoce, je suis tout prêt à vous rendre service. [9] Touche la : au XVIIe siècle, donner la main à quelqu’un est signe d’accord, d’alliance ou, comme ici, de réconciliation. Ici il pose la bouteille à terre, et Valère se baissant pour le saluer, comme il croit que c’est à dessein de la prendre, il la met de l’autre côté : ensuite de quoi, Lucas faisant la même chose, il la reprend, et la tient contre son estomac, avec divers gestes qui font un grand jeu de théâtre.- Ils consultent en me regardant. Un habit jaune et vart ! SGANARELLE.- Tu as menti, j’en bois une partie. Messieurs, je suis tout ce qu’il vous plaira. . Quelle infamie, peste soit le coquin, de battre ainsi sa femme. SGANARELLE.- Ah ! il ne faut pas qu’elle meure sans l’ordonnance du mé-5 decin. . dans le monde : et nous cherchons aussi, ce que nous voudrions bien trouver. ASe�7�����Hۑ;��(lIlWۮA
[��Ou��lM'�M}_?^FN�0:V�z�SE�p�d���F2F3r�*�W�S*�T�F�[�تC*�{LF���x�X:�>�2�f������|�ř(�|=#]IV� Le médecin malgré lui de Jean Baptiste Poquelin dit Molière Disponible uniquement en téléchargement. Plusieurs médecins ont déjà épuisé toute leur science après elle : mais on trouve, parfois, des gens avec des secrets admirables, de certains remèdes particuliers, qui font le plus souvent, ce que les autres n’ont su faire, et c’est là, ce que nous cherchons. le mot de Gargantua : "De ma nature, je dors salé." MARTINE.- La folie de celui-ci, est plus grande qu’on ne peut croire : car elle va, parfois, jusqu’à vouloir être battu, pour demeurer d’accord de sa capacité : et je vous donne avis que vous n’en viendrez pas à bout, qu’il n’avouera jamais, qu’il est médecin, s’il se le met en fantaisie, que vous ne preniez, chacun, un bâton, et ne le réduisiez à force de coups, à vous confesser à la fin, ce qu’il vous cachera d’abord.