Les Phéniciens ont également mis à profit leurs talents de marins pour les affaires militaires. Certains artisans phéniciens étaient employés à l'extérieur, comme ceux que Hiram de Tyr mandate à Jérusalem pour aider à la construction du Temple de Salomon, et il y en a également eu dans les capitales mésopotamiennes ou dans le monde égéen. Ses successeurs sont connus par des statues qu'ils ont offertes à des pharaons : Abibaal, Elibaal ; le dernier roi connu de cette lignée qui s'éteint vers le début du IXe siècle av. Le commerce phénicien connaît une nouvelle phase d'expansion, même si désormais les cités coloniales ont pris en main leur propre destinée et disposent de leurs propres réseaux, que ce soit à Chypre (Kition, Idalion, Tamassos) ou dans la Méditerranée occidentale (Carthage, Utique, Cadix)[63],[64]. Situé au nord de la Phénicie, Arwad (Rouad) est tout comme Tyr une cité insulaire, située à 2,5 kilomètres de la côte. Mais à la fin du siècle et au début du suivant, le regard de nombreux chercheurs a évolué par rapport à leurs prédécesseurs qui voyaient l'influence orientale partout : l'identité sémite des Phéniciens est mise en avant, et certains cherchent à minimiser leur rôle, ou à nier l'origine sémite de leurs réalisations les plus influentes. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. J.-C. alors qu'elle était marquée par un processus de construction étatique et de hiérarchisation sociale pouvant s'inspirer des modèles organisationnels phéniciens. C'est sous la dynastie saïte (664–525 av. J.-C., les relations avec les rois Perses deviennent plus tendues, dans un contexte d'affaiblissement de l'influence de ceux-ci sur leurs provinces. Musée du Louvre. URL : La dernière modification de cette page a été faite le 26 décembre 2020 à 21:59. Derrière cela se pose la question de savoir dans quelle mesure il s'agit d'un phénomène de « colonisation » (donc avec une volonté d'appropriation territoriale) ou bien s'il a un caractère avant tout commercial. Durant la fin du IXe siècle av. La présence de marchands phéniciens se développe dans l'emporion de Naucratis, aux côtés de leurs homologues grecs. En Sardaigne on trouve le dieu Sid (le Sardus Pater des Romains, peut-être d'origine égyptienne[140]). Encore à la période hellénistique, les réseaux des marchands phéniciens sont très importants, et connaissent un nouvel essor avec la constitution d'espaces économiques à l'intérieur des royaumes grecs ; les marchands phéniciens se font ainsi plus présents dans le monde égéen, tandis que les monnaies d'Arwad se retrouvent sur un espace allant de la péninsule Ibérique à l'ouest jusqu'à la Bactriane à l'est[86]. Sous son successeur Salmanazar III (r. 858–824 av. L'expansion phénicienne en mer Méditerranée qui aboutit au processus de colonisation est indissociable de leurs entreprises commerciales, qui en sont manifestement à l'origine et ont dû précéder de quelques décennies les implantations. ), tandis que les métaux ont souvent été remployés[82]. Au début du IIIe siècle av. Le, Les tissus, qui ont disparu des sites archéologiques, ont constitué une part importante des produits échangés : Ézéchiel mentionne le lin d’, D'autres produits de valeur, transformés ou bruts, circulaient également, et les textes bibliques (Ézéchiel et le passage du, Le bois occupe une place à part, étant la principale matière première provenant des montagnes de leur région que les cités phéniciennes pouvaient exporter ; le, Les marchands phéniciens pratiquaient enfin le commerce des esclaves, notamment via le. Elle s'effondre néanmoins face à l'expansion romaine au IIe siècle av. J.-C., la pression de l'Assyrie retombe en raison de difficultés au centre de ce royaume. Les Phéniciens rédigeaient leurs textes dans une écriture de type alphabétique, dans lequel les signes sont des lettres n'exprimant que des sons, et plus précisément les plus simples des sons, les consonnes. La réalité derrière ces traditions tardives reste à éclaircir, d'autant qu'au moins quatre rois de Tyr nommés Hiram sont connus[54]. L'alphabet phénicien n'est pas la plus ancienne forme d'alphabet, puisqu'on lui connaît des antécédents remontant peut-être jusqu'au XIXe siècle av. Les sources sur la religion d'Ugarit sont un apport essentiel, car elles fournissent un état de la religion des peuples côtiers du Levant antérieur à la période phénicienne, éclairant souvent les sources relatives à cette dernière[134]. Ces descriptions révèlent sans doute autant sur ceux dont elles parlent que sur ceux qui les écrivent : les auteurs grecs se confrontent à ces gens venus de l'extérieur et en exposent les différences par rapport à eux-mêmes. À l'époque du Nouvel empire, les cités de Phénicie ont été placées sous la coupe de l’Égypte, et même après l'effondrement de cette emprise les relations se sont poursuivies malgré les difficultés du temps (comme l'atteste l'Histoire d'Ounamon). Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . Elles s'inscrivent dans la continuité des institutions civiques existant déjà à l'époque monarchique, et s'inspirent sans doute aussi des institutions des cités grecques. Les sources grecques, romaines ainsi que bibliques ont préservé le souvenir des Phéniciens jusqu'aux érudits de l'Europe du XVIIe siècle, qui les premiers tentèrent de redécouvrir ce peuple en allant au-delà des sources antiques traditionnelles, par exemple Samuel Bochart. Bol en argent avec une représentation de scène de chasse, VIIIe siècle av. Aucun calendrier cultuel phénicien ou punique n'a été préservé. La cérémonie de séparation marquait la fin des rituels d'enterrement. 6,4 K J’aime. Enfin, il faut également prendre en compte les activités de transformation des produits agricoles, en premier lieu le pressage des olives pour obtenir de l'huile et la vinification des grappes de raisin, activités majeures de la Méditerranée antique mais mal documentées en Phénicie : une huilerie d'époque hellénistique a été fouillée à Oum el-Amed[98], un espace de pressage du raisin à Tell el-Burak pour la phase antérieure[99]. Au Maroc, la fondation la plus ancienne semble être Lixus, sur la côte atlantique. De plus, une divinité peut avoir des personnalités multiples selon les lieux ; le cas le plus caractéristique étant les différentes divinités appelées Baal, nom signifiant « Seigneur », ainsi que leurs pendants féminins Baalat (« Dame »), connues sous une multitude de formes à tel point qu'il est difficile de le considérer comme une divinité unique mais qu'il faut plutôt y voir un ensemble de divinités autonomes[135]. Les deux premiers aspects ressortent en particulier dans les récits des auteurs grecs et bibliques. EUR 17,63 (8 d’occasion & neufs) Autres formats: Broché. Phénicie restaurant de spécialités libanaises vous propose un assortiment de Mezze froid et chaud et grillades sur feu de bois J.-C., les premières colonies phéniciennes y sont fondées : Sulcis sur l'île de Sant'Antioco, Monte Sirai, Othoca puis Tharros et Nora. Les fouilles d'épaves fournissent des informations précieuses sur les produits et les circuits[83]. Elle est bordée par la Méditerranée à l'ouest, et des régions montagneuses à l'est, le Djébel Ansariyeh et le Mont-Liban. Deux grandes routes ont pu être suivies par les navires phéniciens traversant la Méditerranée d'est en ouest : une suivant les côtes du sud par cabotage, et, sans doute plus couramment, une autre remontant depuis la Phénicie vers Chypre puis les côtes de l'Asie Mineure, avant de rejoindre depuis Rhodes la mer Ionienne pour passer entre Malte et la Sicile et accéder au Bassin occidental. C'est Babylone qui récupère les restes de l'empire assyrien, mais son roi Nabuchodonosor II (r. 605–562 av. Notre vraie liberté est celle de nos innombrables et riches appartenances, chacune correspondant à une de ces strates. Une inscription de Kition datée du Ve siècle av. L'influence grecque semble concerner surtout le cercle des élites urbaines (qui étaient en contact avec les élites politiques grecques), tandis qu'elle est limitée sur le site rural d'Oum el-Amed[69]. L'aire géographique est le premier critère évident : les Phéniciens occupent une région côtière, la Phénicie. Les voies de communication terrestres le long du littoral sont en général aisées (même si la montagne borde parfois directement la mer), mais en revanche celles conduisant vers l'intérieur sont gênées par la présence des montagnes, et il faut passer par quelques voies de passage moins élevées, notamment la trouée de Homs qui conduit de la plaine de la Bekaa à la vallée de l'Oronte au nord. Mais ces liens restent incertains. Trouvez les L'ancienne Ville images et les photos d’actualités parfaites sur Getty Images. D'autres fois, l'invention de l'arithmétique leur était attribuée[6]. On retrouve de la poterie phénicienne et des techniques architecturales de cette région sur les sites de Tel Dor, Tell Keisan et Tell Abu Hawam (Haifa), des prospections dans la plaine d'Acre ont indiqué un accroissement du peuplement à cette période, et des petits sites fortifiés disposant d'importants moyens de stockage, servant de point d'ancrage de Tyr dans la région, ont été identifiés (Tel Kabri, Horbat Rosh Zayit)[56]. Les divinités féminines ont des caractéristiques moins bien connues et sont souvent difficiles à distinguer les unes des autres, sans doute elles sont souvent liées à la fécondité ou l'amour : Astarté surtout, Anat et Tanit sont les plus attestées dans les textes[136]. Musée du Louvre. J.-C.: 1ère guerre punique 218-202 av. J.-C., les royaumes phéniciens font face au retour des ambitions des puissances extérieures qui cherchent à les soumettre. Ce qui expliquerait en partie la mer vineuse citée dans Homère, encore que d'autres explications crédibles concerneraient les algues[5], la couleur de la mer au couchant, ou celle au levant. J.-C., qui montrent également des bateaux ronds de commerce reconvertis en bateaux militaires. J.-C.) doit faire face aux tentatives de l’Égypte de reprendre le contrôle du Levant. ? Site très bien fait par un couple de Libanais (seulement sites archéologiques libanais), Phenicity, site sur les villes phéniciennes et la divinité Tanit, Portail des Phéniciens et du monde punique, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Phénicie&oldid=178079403, Page utilisant plus de deux colonnes de références, Portail:Proche-Orient ancien/Articles liés, Portail:Civilisations asiatiques/Articles liés, Portail:Phéniciens, Carthage et monde punique/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Une place majeure est occupée par les métaux. J.-C. Les racines de la civilisation phénicienne se trouvent dans les cultures de la façade méditerranéenne du Proche-Orient du IIe millénaire av. Les sanctuaires d'Amrit et d'Aïn el-Haiyat sont quant à eux délimités par une enceinte sacrée enfermant un bassin au centre duquel se trouvaient une ou deux petites chapelles ; il s'agissait sans doute de sanctuaires de dieux guérisseurs. J.-C.) enlève Sidon aux rois de Tyr et y place un roi à sa solde. J.-C.) est honoré à Athènes comme étant un ami des Grecs. Les membres de Phénicie/Meurthe pour une belle journée en novembre 2014 Le samedi 29 novembre 2014 à partir de 10 h, le bureau, lors d'une belle journée franco libanaise, a organisé son assemblée générale ordinaire. J.-C.) que les rapports entre les deux régions sont les plus intenses. Durant le bronze récent, Chypre (Alashiya) entretient des relations poussées avec le Levant, servant notamment de relais avec le monde égéen. Dans un second temps, Tyr se forge un véritable empire maritime visant à contrôler les circuits commerciaux méditerranéens, avec la fondation de ses premières colonies : Cition à Chypre vers 850 av. Il évoque des mythes relatifs à la création de l'Univers, la généalogie des dieux et leurs rivalités aux origines des arts et activités humaines. En raison du contact avec les cités grecques de l'île, un syncrétisme se produit, identifiant notamment Astarté à Aphrodite et Reshef à Apollon. Dégagées de la tutelle des anciennes puissances qui les dominaient (Nouvel Empire égyptien, Empire hittite), elles disposent d'une période d'autonomie qui leur permet d'étendre considérablement leurs réseaux commerciaux, puis de se lancer dans un mouvement d'expansion sur les rives de la mer Méditerranée. Les historiens considèrent que la civilisation phénicienne émerge durant la première phase de l'âge du fer (v. 1200–1000 av. J.-C.)[74]. Et pourtant cette civilisation a fait rêver ses contemporains, les a parfois effrayés, à l'instar des Romains et des Grecs qui en firent des êtres cruels pratiquant le sacrifice humain. Pour autant, il ne faut pas forcément imaginer que les artisans phéniciens aient tous été des esclaves ou du moins des dépendants économiques du milieu des élites ; au contraire, il est souvent avancé qu'ils aient connu une émancipation depuis la fin de l'âge du bronze, à laquelle aurait succédé une période de croissance du secteur « privé » de l'économie. Elles mettent en évidence l'existence de différents types d'actes d'offrandes qui existaient vraisemblablement aussi en Phénicie : sacrifices sanglants d'animaux, offrandes végétales, libations, ex-votos[151]. La Phénicie est la mère de presque toutes les colonies, dont les plus importantes sont Kition, la moderne Larnaca de Chypre, Carthage et Gadir, Cadix sur la côte atlantique de la péninsule Ibérique. Les principale villes cananéennes étaient Ougarit, Arvad, Aradus, Tripoli (Tarablus), Byblos (Jbeil), Berytus (Beyrouth), Sidon (Saïda), et Tyr (Sour). Leur coïncidence a incité à envisager l'histoire de la Méditerranée de cette période dans une approche plus globalisante de cet espace comme le font les spécialistes des périodes grecques archaïque et classique[71] et de relier les phénomènes aboutissant à tisser des réseaux et à mieux connecter les différentes régions de la Méditerranée (la « mediterraneanization » de I. Morris)[112],[113]. L'histoire de la Phénicie et des Phéniciens, à la fois explorateurs et commerçants, est mal connue : quel paradoxe pour ce peuple qui a inventé l'alphabet d'avoir laissé si peu d'écrits ! L'emploi de l'alphabet phénicien est alors très limité, et il disparaît au début de notre ère, sans doute en même temps que la langue phénicienne, définitivement supplantée par le grec et l'araméen. Les sites phéniciens sont pour la plupart encore occupés de nos jours, et ne peuvent donc faire l'objet de campagnes de fouilles importantes. Les textes de cette période indiquent les noms de plusieurs titres de magistrats, mais ils sont donnés en phénicien (suffètes, rab) ou en grec (archontes, dikastes), et il est difficile de faire correspondre les titres connus dans les deux langues[29]. Les galères de combat phéniciennes apparaissent dans les représentations assyriennes de la fin du VIIIe siècle av. Les cimetières sont en tout cas ce que l'archéologie connaît le mieux de la Phénicie de l'âge du Fer (nécropoles d'Al-Baas près de Tyr, de Sarepta, de Khaldé)[157]. ), qui aurait apporté son aide matérielle au roi Salomon au moment de la construction du Temple de Jérusalem. Lettres connues et inconnues Entrez les lettres connues dans l'ordre et remplacez les lettres inconnues par un espace, un point, une virgule ou une étoile. La documentation sur les cités phéniciennes dans ces temps obscurs est très limitée, empêchant d'avoir une vision assurée de leur évolution, et notamment de l'impact qu'ont eues sur elles les invasions des Peuples de la mer. Le rôle majeur des marchands phéniciens (et puniques) à cette époque ressort en particulier des textes bibliques (surtout la prophétie d’Ézéchiel[80]) et chez les auteurs Grecs (Homère, Hérodote)[81]. J.-C.) mesuraient environ 14 mètres de long pour une cargaison d'environ 11 tonnes de vin (ce qui correspond aux données de l'épave grecque de Kyrénia du IVe siècle av. EUR 14,99. Vers 450 avant J.-C., Byblos. Cette dénomination provient des auteurs grecs qui ont écrit à leur sujet. Les grandes cités comme Tyr et Sidon disposaient de deux ports avec de grands bassins. C'est le site phénicien urbain le mieux connu grâce aux fouilles de sauvetage qui y ont eu lieu dans les années 1990, qui ont notamment dégagé une portion de muraille[45]. Les dignitaires assistant le souverain dans ses fonctions administratives, militaires et judiciaires sont très mal connus, seuls quelques titres étant attestés dans des textes n'indiquant pas grande chose sur la fonction réelle de leurs détenteurs. J.-C. il n'y a plus de rois dans cette cité, qui est dirigée par un collège de magistrats, les suffètes[60]. Sur les sceaux, ils sont couramment représentés portant un sceptre (ḥṭr) symbolisant leur fonction. Celle-ci était divisée entre un chapelet de petits royaumes indépendants s'égrainant le long de la côte, d'Al-Mina et Arwad au nord à Tyr, Ascalon et Gaza au sud. C'est dans la Méditerranée occidentale que l'exploration des sites archéologiques connaît les progrès les plus remarquables[17]. Sidon en particulier semble avoir tiré profit de ses bonnes relations avec le pouvoir perse : son roi Eshmunazar (v. r. 475–461 av. La présence phénicienne est décelable jusqu'en Catalogne, et une colonie était également présente à Ibiza, qui se développa à l'époque punique (nécropole de Puig d'es-Molins, sanctuaires d'Isla Plana et de Cueva d'es-Cuyram). Inscription de la 53e année de Tyr, 221 avant J.-C., alphabet phénicien. Un lieu de production de teinture du VIIe siècle av. J.-C.) et Karatepe (VIIIe siècle av. La prospérité des cités phéniciennes n'est pas brisée par ces défaites ; au contraire, la pression assyrienne et la nécessité de payer un tribut régulier pourrait avoir joué un rôle dans l'essor de la colonisation qui a lieu alors, essentiellement sous l'impulsion du royaume unissant Tyr et Sidon, qui évite la confrontation militaire avec l'Assyrie, durant le règne de Pygmalion (fondation de Carthage)[58]. Au VIIIe siècle av. Carthage connaît le destin le plus remarquable parmi tous les rejetons occidentaux de la civilisation phénicienne. Il s'agit alors d'une installation limitée dans un site peuplé surtout d'autochtones, destinée à obtenir les minerais extraits sur l'île (cuivre, argent, étain). Les Romains passent alors maîtres du Proche-Orient, et en 64 av. Nabuchodonosor aurait mieux traité les Phéniciens que les voisins de Juda ou l'Egypte. ), et où les royaumes peuvent quelquefois s'étendre loin. Phénicie, Quaregnon. L'alphabet phénicien se développe au moins à partir du XIe siècle av. Une majeure partie des artisans devait cependant se consacrer à la réalisation de produits de la vie courante destinés à toutes les couches sociales de la population, mais ils nous échappent en grande partie[93]. Flavius Josèphe dans son Contre Apion et le Premier livre des Rois de la Bible hébraïque rapportent ainsi le souvenir du roi Hiram (969-936 ? Reprenant des éléments des cultures indigènes, Carthage, variante occidentale de la civilisation phénicienne, connaît sa propre évolution. J.-C.) a laissé une inscription sur son sarcophage dans laquelle il rapporte avoir reçu du pouvoir perse les villes de Dor et de Jaffa ainsi que la plaine de Sharon. A l'intérieur de cette zone, les cités d'Ougarit (Ras-Shamra), d'Arwad, de Byblos (Jbeil), de Béryte (Beyrouth), de Sidon (Saïda), de Tyr (Sour) et d'Akka, constituaient des centres urbains d'une certaine importance.